Peuples-monde de la longue durée : Chinois, Indiens, Iraniens, Grecs, Juifs, Arméniens par Michel BRUNEAU
-
Le 21 novembre 2024 de 14:30 à 16:00Campus Centre LoireAmphi B, bâtiment Bias 2, 10 rue Biasfalse false
-
- Tarif: Gratuit pour les étudiants UP et autres étudiants sur présentation de la carte 2024/2025
- 6 € tout public.
- Pas de réservation. Billetterie sur place.
14h30 - Amphi B, bâtiment Bias 2, 10 rue Bias
Seuls quelques peuples au monde, devenus nations, peuvent se prévaloir d’une longévité multimillénaire, de l’Antiquité à nos jours : ce sont les Chinois, les Indiens, les Iraniens, les Grecs, les Juifs et les Arméniens. Malgré des conquêtes, des assimilations partielles, ou des dominations coloniales, ces six peuples-monde de la longue durée ont réussi à maintenir – ou à restaurer – leur langue, leur culture et/ou leur spécificité religieuse, et à reconstituer un État indépendant. Chinois ou Iraniens se sont appuyés sur un vaste socle territorial et des dynasties impériales successives. Grecs ou Indiens ont alterné morcellement politique récurrent et périodes d’unification impériale. Juifs ou Arméniens se sont très tôt dispersés dans l’espace méditerranéen et eurasien, puis mondial. Contrairement aux Égyptiens, aucun d’entre eux ne s’est transformé au contact de ses conquérants.
Quels sont les facteurs qui contribuent à expliquer une telle longévité, un tel rayonnement et une telle résilience chez ces six peuples ? Une emprise territoriale, une masse démographique, une capacité à s’insérer au sein de réseaux d’échanges mondiaux ? Quel rôle ont pu jouer les religions, les structures sociétales, les institutions politiques ou encore, les langues dans la capacité qu’ont eu ces peuples à perdurer sur près de trois millénaires ? Leur comparaison devrait permettre de mieux appréhender la signification géohistorique de ce concept de «peuple-monde de la longue durée».
Michel Bruneau, géographe, Directeur de Recherche émérite au CNRS, a travaillé en Asie du Sud-Est, en particulier en Thaïlande, dans la première moitié de sa carrière. Il a notamment écrit un essai de géohistoire sur cette partie de l’Asie publié en 2006 : l’Asie d’entre Inde et Chine : logiques territoriales des États, Paris : Belin. Ensuite il a consacré ses recherches aux diasporas et au transnationalisme à travers le cas de la diaspora grecque et des comparaisons de diasporas et de communautés transnationales d’un point de vue transdisciplinaire : Diasporas et espaces transnationaux, Paris : Economica, 2004. Il a publié récemment des essais de géohistoire : De l’Asie Mineure à la Turquie : minorités, homogénéisation ethno-nationale, diasporas, Paris : CNRS-Editions (2015), ou l’Eurasie : continent, empire, idéologie ou projet, CNRS-Editions (2018) et Peuples-monde de la longue durée : Chinois, Indiens, Iraniens, Grecs, Juifs, Arméniens, CNRS-Editions (2022).
Quels sont les facteurs qui contribuent à expliquer une telle longévité, un tel rayonnement et une telle résilience chez ces six peuples ? Une emprise territoriale, une masse démographique, une capacité à s’insérer au sein de réseaux d’échanges mondiaux ? Quel rôle ont pu jouer les religions, les structures sociétales, les institutions politiques ou encore, les langues dans la capacité qu’ont eu ces peuples à perdurer sur près de trois millénaires ? Leur comparaison devrait permettre de mieux appréhender la signification géohistorique de ce concept de «peuple-monde de la longue durée».
Michel Bruneau, géographe, Directeur de Recherche émérite au CNRS, a travaillé en Asie du Sud-Est, en particulier en Thaïlande, dans la première moitié de sa carrière. Il a notamment écrit un essai de géohistoire sur cette partie de l’Asie publié en 2006 : l’Asie d’entre Inde et Chine : logiques territoriales des États, Paris : Belin. Ensuite il a consacré ses recherches aux diasporas et au transnationalisme à travers le cas de la diaspora grecque et des comparaisons de diasporas et de communautés transnationales d’un point de vue transdisciplinaire : Diasporas et espaces transnationaux, Paris : Economica, 2004. Il a publié récemment des essais de géohistoire : De l’Asie Mineure à la Turquie : minorités, homogénéisation ethno-nationale, diasporas, Paris : CNRS-Editions (2015), ou l’Eurasie : continent, empire, idéologie ou projet, CNRS-Editions (2018) et Peuples-monde de la longue durée : Chinois, Indiens, Iraniens, Grecs, Juifs, Arméniens, CNRS-Editions (2022).
Mis à jour le 25 octobre 2024.