Hugo et Camus, face à l’Histoire par Agnès SPIQUEL
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Le 26 novembre 2024 de 14:30 à 16:00Campus Centre LoireAmphi 9, Faculté de Médecine, 1 rue Gaston Veilfalse false
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- Tarif: Gratuit pour les étudiants UP et autres étudiants sur présentation de la carte 2024/2025
- 6 € tout public.
- Pas de réservation. Billetterie sur place.
14h30 - Amphi 9, Faculté de Médecine, 1 rue Gaston Veil
Victor Hugo et Albert Camus ont des visions très différentes, voire opposées, de l'Histoire ; mais leurs réactions face à un drame précis peuvent se rejoindre.
Il s'agira ici de confronter leurs positions face à des situations tragiques qui les ébranlent radicalement.
Pour Victor Hugo, la Commune de 1871, où le peuple se soulève contre la République, a d'abord quelque chose de proprement impensable ; et pourtant, au-delà de l'incompréhension face à la violence et de la pitié pour les victimes, le poète-penseur ne peut pas ne pas rendre compte de cette "année terrible".
Pour Albert Camus, la guerre d'indépendance qui commence en Algérie en 1954 est la marque d'un échec irrémédiable de la France. Il n'en verra ni l'acmé ni la fin puisqu'il meurt en 1960 ; mais il tente de la penser.
Rapprocher ces deux grandes voix, sans pour autant gommer leurs différences, peut nourrir notre réflexion sur le monde d'aujourd'hui.
En amont de cette conférence, on pourra relire "L’Année terrible" de Victor Hugo (1872) et "Chroniques algériennes" d'Albert Camus (1958).
Après avoir enseigné le français en lycée, Agnès Spiquel a été maîtresse de conférences (Amiens), puis professeure (Valenciennes) de littérature française des XIXe et XXe siècles. Ses recherches ont porté sur Victor Hugo et sur les écrivains de la période romantique, puis sur Albert Camus. Elle a présidé de 2005 à 2020 la Société des Etudes camusiennes, dont elle continue à s'occuper des publications.
Il s'agira ici de confronter leurs positions face à des situations tragiques qui les ébranlent radicalement.
Pour Victor Hugo, la Commune de 1871, où le peuple se soulève contre la République, a d'abord quelque chose de proprement impensable ; et pourtant, au-delà de l'incompréhension face à la violence et de la pitié pour les victimes, le poète-penseur ne peut pas ne pas rendre compte de cette "année terrible".
Pour Albert Camus, la guerre d'indépendance qui commence en Algérie en 1954 est la marque d'un échec irrémédiable de la France. Il n'en verra ni l'acmé ni la fin puisqu'il meurt en 1960 ; mais il tente de la penser.
Rapprocher ces deux grandes voix, sans pour autant gommer leurs différences, peut nourrir notre réflexion sur le monde d'aujourd'hui.
En amont de cette conférence, on pourra relire "L’Année terrible" de Victor Hugo (1872) et "Chroniques algériennes" d'Albert Camus (1958).
Après avoir enseigné le français en lycée, Agnès Spiquel a été maîtresse de conférences (Amiens), puis professeure (Valenciennes) de littérature française des XIXe et XXe siècles. Ses recherches ont porté sur Victor Hugo et sur les écrivains de la période romantique, puis sur Albert Camus. Elle a présidé de 2005 à 2020 la Société des Etudes camusiennes, dont elle continue à s'occuper des publications.
Mis à jour le 30 octobre 2024.