Anévrismes intracrâniens : comprendre comment ils se forment pour mieux les traiter - Anne-Clémence VION
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Le 14 décembre 2022 de 14:30 à 16:00Campus Centre LoireAmphi 7, faculté de Médecine, 1 rue Gaston Veil Nantesfalse false
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- Gratuit étudiants UP, étudiants en formation initiale et personnel de l'Université de Nantes
- 5 € tout public
Aucune réservation. Billetterie sur place
- Plan d'accès
14h30 - Amphi 7, faculté de Médecine
Anévrismes intracrâniens : comprendre comment ils se forment pour mieux les traiter
La rupture d’un anévrisme intracrânien conduit à une hémorragie sous-arachnoïdienne qui peut être mortelle ou laisser des séquelles neurologiques majeurs, cependant il n’existe aujourd’hui aucun outil de diagnostic fiable pour prédire l’apparition et l’évolution d’un anévrisme et aucun traitement pharmacologique pour prévenir sa rupture. La pathogenèse de l’anévrisme intracrânien a été bien étudié au cours des dix dernières années mais les mécanismes moléculaires sous-jacents sont toujours méconnus. Un défaut de réponse ou d’adaptation de ces cellules au stress hémodynamique local serait un facteur clé initiant son développement.
Pour répondre aux contraintes hémodynamiques, les cellules vasculaires transforment ce signal mécanique en un signal chimique. Le cytosquelette d’actine, contrôlé par les protéines G monomériques de la famille Rho, est une structure clé du système de mécano-sensitivité et une activité non-contrôlé de ces protéines conduit à de nombreuses pathologies vasculaires. Malheureusement, leur régulation et la régulation par leurs activateurs, les RhoGEFs, par les forces hémodynamiques est majoritairement inconnu.
Anne-Clémence fait l’hypothèse que la signalisation des protéines Rho dans la paroi des artères cérébrales est impliquée dans la mauvaise réponse aux contraintes hémodynamiques locales. Les objectifs de son projet sont donc d’identifier les RhoGEFs régulées par les contraintes mécaniques dans les cellules endothéliales et dans les cellules musculaires lisses, de comprendre leur fonction et leur implication dans le développement des anévrismes intracrâniens.
Le but est d’identifié les mécanismes moléculaires en jeux avec la perspective de découvrir de nouveau outils de diagnostic et de nouvelle cibles thérapeutiques à visé préventive ou curative.
Anne-Clémence Vion est une biologiste vasculaire spécialiste des forces mécaniques dans la biologie endothéliale. Elle a réalisé sa thèse sous la direction du Dr Boulanger au PARCC-HEGP à Paris et a travaillé sur l’effet des contraintes mécaniques générées par le flux sanguin sur la production de microvésicules par l’endothélium et sur le développement de l’athérosclérose. Elle a ensuite rejoint le Dr Gerhardt (Cancer Research UK, Londres puis Max Delbruck Center, Berlin) pour étudier le rôle du flux sanguin sur le remodelage vasculaire au cours de l’angiogenèse. En Avril 2018, Elle a intégré l’équipe du Dr Loirand à l’institut du Thorax à Nantes avec l’objectif de continuer à travailler sur les forces hémodynamiques tout en revenant sur leur influence en physiopathologie. Elle explore maintenant le rôle de ces forces dans le développement de l’anévrisme intracrânien, une anomalie vasculaire cérébrale asymptomatique qui affecte 3% de la population générale.
La rupture d’un anévrisme intracrânien conduit à une hémorragie sous-arachnoïdienne qui peut être mortelle ou laisser des séquelles neurologiques majeurs, cependant il n’existe aujourd’hui aucun outil de diagnostic fiable pour prédire l’apparition et l’évolution d’un anévrisme et aucun traitement pharmacologique pour prévenir sa rupture. La pathogenèse de l’anévrisme intracrânien a été bien étudié au cours des dix dernières années mais les mécanismes moléculaires sous-jacents sont toujours méconnus. Un défaut de réponse ou d’adaptation de ces cellules au stress hémodynamique local serait un facteur clé initiant son développement.
Pour répondre aux contraintes hémodynamiques, les cellules vasculaires transforment ce signal mécanique en un signal chimique. Le cytosquelette d’actine, contrôlé par les protéines G monomériques de la famille Rho, est une structure clé du système de mécano-sensitivité et une activité non-contrôlé de ces protéines conduit à de nombreuses pathologies vasculaires. Malheureusement, leur régulation et la régulation par leurs activateurs, les RhoGEFs, par les forces hémodynamiques est majoritairement inconnu.
Anne-Clémence fait l’hypothèse que la signalisation des protéines Rho dans la paroi des artères cérébrales est impliquée dans la mauvaise réponse aux contraintes hémodynamiques locales. Les objectifs de son projet sont donc d’identifier les RhoGEFs régulées par les contraintes mécaniques dans les cellules endothéliales et dans les cellules musculaires lisses, de comprendre leur fonction et leur implication dans le développement des anévrismes intracrâniens.
Le but est d’identifié les mécanismes moléculaires en jeux avec la perspective de découvrir de nouveau outils de diagnostic et de nouvelle cibles thérapeutiques à visé préventive ou curative.
Anne-Clémence Vion est une biologiste vasculaire spécialiste des forces mécaniques dans la biologie endothéliale. Elle a réalisé sa thèse sous la direction du Dr Boulanger au PARCC-HEGP à Paris et a travaillé sur l’effet des contraintes mécaniques générées par le flux sanguin sur la production de microvésicules par l’endothélium et sur le développement de l’athérosclérose. Elle a ensuite rejoint le Dr Gerhardt (Cancer Research UK, Londres puis Max Delbruck Center, Berlin) pour étudier le rôle du flux sanguin sur le remodelage vasculaire au cours de l’angiogenèse. En Avril 2018, Elle a intégré l’équipe du Dr Loirand à l’institut du Thorax à Nantes avec l’objectif de continuer à travailler sur les forces hémodynamiques tout en revenant sur leur influence en physiopathologie. Elle explore maintenant le rôle de ces forces dans le développement de l’anévrisme intracrânien, une anomalie vasculaire cérébrale asymptomatique qui affecte 3% de la population générale.
Mis à jour le 09 décembre 2022 par Simy VERMILLION.